Qu’est-ce qu’une personne asexuelle ?
Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle. La plupart des gens se rendent compte qu’il y a certaines personnes qui ne les attirent pas sexuellement. C’est la même chose pour les personnes asexuelles, mais cela inclut tout le monde !
Est-ce qu’asexuel veut dire abstinent ?
L’abstinence est un choix de vie, l’asexualité est une orientation sexuelle. L’abstinence est une décision consciente. Quand on est abstinent on s’abstient d’avoir des relations sexuelles, même si on ressent du désir sexuel. La plupart des asexuel-le-s ne se considèrent pas abstinents car ils ne « s’abstiennent » en fait, de rien. De la même façon qu’une personne gay ou lesbienne ne « s’abstient » pas d’avoir des relations sexuelles avec des personnes du genre opposé, de la même façon qu’une personne hétéro ne « s’abstient » pas d’avoir des relations sexuelles avec des personnes de même genre, les asexuel-le-s ne s’abstiennent de rien. En plus, certain-e-s asexuel-le-s choisissent d’avoir des relations sexuelles et ne sont donc certainement pas abstinent-e-s.
Est-ce que les personnes asexuelles sont dégoûtées par l’idée du sexe ?
Certaines personnes sont « repoussées » par l’idée du sexe. Cela signifie qu’elles ne peuvent pas penser à s’engager elles-mêmes dans des relations sexuelles sans être répugnées par cette idée. D’autres personnes sont « indifférentes », ce qui signifie que s’engager dans une relation sexuelle ou l’idée de s’engager dans une relation sexuelle ne les dérange pas, et cela même si elles ne ressentent pas d’attirance sexuelle. La même variation existe d’ailleurs chez les personnes non-asexuelles. Pour certaines personnes sexuelles, l’idée d’avoir du sexe avec quelqu’un-e pour qui on ne ressent pas de désir est tout à fait acceptable. Pour d’autres, c’est impensable.
Est-ce que les personnes asexuelles s’opposent à ce que les autres aient des relations sexuelles ?
L’asexualité n’est pas l’anti-sexualité. Ne pas vouloir avoir de relations sexuelles n’est pas du tout la même chose qu’avoir une attitude négative à l’égard du sexe.
Les attitudes à l’égard du sexe diffèrent selon les personnes, mais très peu de personnes asexuelles ont une attitude négative à l’égard du sexe. Et il faut aussi se rappeler que ce type d’attitude se retrouve aussi chez les personnes qui ne sont pas asexuelles. La plupart des asexuel-le-s ont en fait une attitude très positive à l’égard du sexe et beaucoup se déclarent même « sex-positives ».
Est-ce que les personnes asexuelles forment des relations intimes ?
Exactement comme tout le monde, certaines personnes asexuelles désirent avoir des relations intimes et d’autres non. Une personne asexuelle peut découvrir qu’elle est attirée visuellement par quelqu’un (attirance esthétique), ou qu’elle a des sentiments romantiques pour quelqu’un (attirance romantique). Même si ces sentiment n’ont pas de dimension sexuelle.
Mais une relation sans sexe, n’est-ce pas la même chose qu’une amitié ?
Les relations romantiques sont souvent définies par leur aspect sexuel. L’amour et le sexe étant liés étroitement. Or, dans l’ensemble, les personnes asexuelles n’associent pas l’amour et le sexe, puisqu’elles ne ressentent pas d’attirance sexuelle. Le sexe est l’une des façons d’exprimer ses sentiments amoureux. Le sexe n’est pas nécessairement ce qui sépare amour et amitié. Certaines personnes choisissent d’être abstinentes et sont pourtant amoureuses, tandis que d’autres ont des relations sexuelles sans être amoureuses. De la même façon que le sexe n’a pas besoin de l’amour, l’amour n’a pas besoin du sexe. Les sentiments amoureux sont exprimés et ressentis de différentes manières par différentes personnes. Il n’y a pas de meilleure façon.
Est-ce que les personnes asexuelles ont des préférences de genre dans les relations ?
Bien que les personnes asexuelles n’aient pas d’attirance sexuelle, bon nombre d’entre elles ressentent ce qu’on appelle de l’attirance romantique. Or, cette attirance romantique est souvent genrée. On parle alors volontiers d’orientation romantique.
Certaines personnes asexuelles se décrivent comme hétéroromantiques (ressentent des sentiments romantiques pour des personnes d’un autre genre), homoromantiques (ressentent des sentiments romantiques pour des personnes d’un même genre), biromantiques (des sentiment romantiques pour les hommes et les femmes), panromantiques (sans préférences de genre). Enfin, les asexuels aromantiques ne ressentent pas d’attirance romantique.
Pourquoi les personnes asexuelles n’ont-elles pas des relations intimes seulement avec d’autres personnes asexuelles ?
Être attiré par quelqu’un-e n’est pas quelque chose que l’on contrôle. En plus, puisque l’asexualité est mal connue et que les personnes asexuelles sont en petits nombres, dispersées un peu partout, il est difficile de trouver une autre personne asexuelle. Sans parler d’une personne compatible. Les relations « mixtes », entre une personne non-asexuelle et une personne asexuelle sont donc les plus courantes. Ces relations peuvent être délicates à gérer, comme d’ailleurs toutes les autres relations, mais elles peuvent fonctionner.
Si une personnes asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle envers qui que ce soit, pourquoi aurait-elle des relations sexuelles ?
Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles une personne asexuelle peut avoir des relations sexuelles. Dans le cadre d’une relation avec une personne non-asexuelle, le sexe peut être négocié. On peut aussi apprécier le sentiment de connexion physique ou émotionnelle que le sexe procure parfois. Ou on peut tout simplement en apprécier les sensations.
Comment peut-on à la fois être asexuel-le et avoir une libido ?
L’orientation sexuelle et la libido sont deux choses différentes. Les personnes asexuelles qui ont une libido font l’expérience de ce qu’on appelle parfois une « libido sans objet ». La plupart des asexuel-le-s qui ont une libido ne cherchent pas à la satisfaire dans des relations sexuelles, puisque de fait, ils ne ressentent pas d’attirance sexuelle.
L’asexualité est-elle causée par un taux d’hormones inhabituel ? Ou par une libido faible ou inexistante ?
Il y encore peu d’études scientifiques sur l’asexualité et on ne sait pas mieux ce qui « cause » l’asexualité que ce qui « cause » d’autres orientations sexuelles. Il n’y a, aujourd’hui, aucune indication qu’un dérèglement hormonal ou une libido insuffisante soit la « cause » de l’asexualité. Si la majorité des asexuel-le-s ne désirent pas avoir de relations sexuelles, cela est dû pour beaucoup au fait qu’elles et ils ne ressentent pas d’attirance sexuelle.
L’asexualité est-elle causée par un traumatisme ou par des troubles mentaux ?
La majorité des asexuel-le-s n’ont pas subi de traumatismes et ne souffrent pas de troubles mentaux. Il est d’ailleurs important de se souvenir que les traumatismes et les troubles mentaux ne sont le propre d’aucune sexualité et qu’il n’y a pas à ce jour de données établissant un lien quelconque entre la maladie mentale et l’orientation sexuelle d’une personne. Au contraire, selon, un étude récente, (Brotto et Al.) « le taux de psychopathologies parmi les asexuels n’est pas plus élevé » que parmi la population générale.
Peut-être que les asexuel-le-s n’ont pas encore rencontré la bonne personne ?
Bien que certain-e-s peuvent choisir d’avoir des relations sexuelles, la majorité des asexuel-le-s savent très bien qu’elles ou ils ne veulent pas avoir de relations sexuelles. Il n’y a pas besoin d’essayer le sexe pour savoir qu’on n’en n’a pas envie.
D’ailleurs, la plupart des asexuel-le-s ont déjà entendu cette remarque. C’est la même chose que de dire à une personne hétéro qu’elle n’a pas encore rencontré la bonne personne du même genre qu’elle. Ou de dire à une personne lesbienne ou gay qu’elle n’a pas rencontré la bonne personne du genre opposée.
Comme pouvez-vous savoir que vous êtes asexuel-le sans avoir essayé avant ?
Généralement, les personnes hétéros n’ont pas besoin d’avoir des relations sexuelles avec une personne du genre opposé pour savoir qu’elles sont hétéros. Pareil pour les personnes lesbiennes ou gays. De la même façon, la plupart des asexuel-le-s sont conscient-e-s de leur orientation sans avoir besoin d’essayer le sexe. D’autres essayent au contraire, et ne se disent asexuelles qu’après. L’orientation sexuelle d’une personne est une expérience individuelle et découvrir ce que l’on est ou ce qui nous convient le mieux n’arrive pas à chacun-e de la même façon.
Pourquoi chercher à sensibiliser le public à l’asexualité ?
Dans un monde où le sexe et les relations sont partout, la vie de celles et ceux qui ne s’y retrouvent pas peut être très solitaire et douloureuse.
Beaucoup de personnes asexuelles se sentent « défectueuses », car elles ont le sentiment de ne pas avoir les mêmes besoins et les mêmes désirs que « tout le monde ». Beaucoup d’autres sont en proie à des sentiments de honte, et l’attitude des pairs, parfois inappropriée, voire ouvertement hostile, peut aggraver cette situation. Essayer à tout prix d’être « normal » peut mener beaucoup d’asexuel-le-s à s’enfermer dans des vies malheureuses.
Sensibiliser le public à la l’asexualité, c’est avoir la chance de dire : vous n’êtes pas seul-e. Vos sentiments et votre vécu n’ont rien de honteux. Mais aussi : l’asexualité est une orientation sexuelle. Ce n’est pas quelque chose qui se traite ou qui se soigne. Et c’est enfin la chance de dire : soyez fièr-e-s de ce que vous êtes.
Au-delà de ça, plus il y aura de sensibilisation, plus il sera facile pour les personnes asexuelles de se retrouver, de créer des liens, d’obtenir du réconfort et du soutien. Enfin, être sensibilisé à l’asexualité, cela peut être une chance d’en apprendre un petit peu plus sur la sexualité humaine et les relations qu’il est possible de former les un-e-s avec les autres.
FAQ traduite et adaptée avec l’accord de Asexual Awareness Week, depuis leur page : What is asexuality?.
mais alors ? pas d’enfant ?
Et pourquoi pas ? 🙂 Il y a mille et une façons d’avoir des enfants…
Dans cette société, on est autant obsédé par le sexe que par les enfants…
De la même manière qu’il existe des personnes asexuels, il existe aussi des personnes qui ne veulent pas avoir d’enfants.
Par exemple, moi, je suis asexuelle et je ne veux jamais avoir d’enfants.
admiratif devant le travail effectué dans ce site
Pour ma part faut pas ce le cacher on vie dans une société qui veut nous contrôler et nous dire quoi faire. L’important est de regarder nos valeurs et de ne pas se laisser influencer par le paraître pour plaire à cette société mais de faire les choix qui sont bon pour nous.
Je suis tout à fait d’accord avec toi !
De même pour moi ,j’ai 43 ans et ça a été un ouf de soulagement lorsque j’ai divorcé,enfin je n’avais plus à me plier au devoir conjugal.Pourtant j’ai eu d’autres copines après que j’ai prévenu de mon asexualité mais qui ne m’ont pas cru et sont parties ds les 3 semaines,il y en a mm une qui n’a rien compris en me proposant 1 PQ,là c’est moi qui n’est pas compris.Il faut dire que je ne sais pas dire non au début mais que j’esquive après et les femmes y croient et il m’est alors difficile de leur expliquer que je leur ai fait l’amour juste pr avoir la paix et ne pas casser la relation dès le 1er soir,histoire de ne pas la décevoir.Désormais j’esquive ou je rejette les avances de ces dames et je préfère la solitude que j’ai appris à apprivoiser et à organiser de manière sympa,je n’ai jamais fait autant de choses que depuis que je suis célibataire et pendant que vous vous endormez parce que vous êtes crevés après avoir fait 3 heures l’amour pour 10 secondes de plaisir,moi je suis allé en concert,me tirer une bourre en moto,taper un bon match de foot(parait qu’il faut faire du sport),bref,je vis et je ne ressent vraiment aucune attirance sexuelle et n’en éprouve pas le besoin et c’est très bien comme ça,bises…
Je te comprends parfaitement !…Depuis toujours je cherche un homme capable de sentiments profonds, sans pour autant avoir du désir. Je n’ai jamais eu de désir pour qui que ce soit et quand j’étais amoureuse (passionnément pourtant) l’acte d’amour était vraiment une corvée horrible dont je garde un très mauvais souvenir..Je ne veux plus jamais connaitre ça !
Bien sur, une épaule sur laquelle poser ma tête, une complicité sur les choses importantes et une bonne dose de tendresse et d’affection me manquent…Mais pas au point de me prostituer pour ça.
Moi aussi j’ai choisi la solitude et depuis, ma vie est beaucoup plus belle et je vis heureuse enfin ! (Le cauchemar est terminé).
Bonne continuation…
Bonjour j’ai 46 ans et je viens d.enfin mettre un terme à ce que je vie… Asexuelle…OUF! quelle soulagement…Mais est ce possible d’être asexuelle mais d’aimer frencher et se faire prendre ds les bras? car moi j,aime la tendresse l’affection et embrasser… mais je n’aime pas tout le reste qui est une pression qui me dégoûte maintenant…alors je suis seule et bien, mais je ressens une forme de frustration, d,injustice de ne pouvoir être aimée comme tous les autres…ds un monde ultra sexualisé. Toi tu en penses quoi de ce que je te dis… Je viens tout juste de découvrir ce site et tout là… un nouveau monde s’ouvre devant moi! Merci 🙂
comme Baptiste mais pour mois ce n’est pas vraiment un refus c juste que peut importe la manière je n’arrive pas a m’imaginer marié avec des enfant et même pour une relation de couple ça reste assez limité mais je ne suis pas pressé je me satisfait de mas condition actuel.
Cela fait du bien de voir des gens conscients de cette orientation et surtout compréhensifs et ouverts.
Je tente depuis quelques temps de comprendre ma situation, qui est l’absence d’envie de relations sexuelles avec une autre, et en même temps une attirance tout de même envers le sexe opposé (par exemple en regardant un film.. à caractère explicite, dirons-nous). Je traverse alors une période plutôt difficile en terme de relations dans ce sens où je n’ai même plus cette envie d’aller vers l’autre, ni cette attirance quand il s’agit de..
Si quelqu’un a une piste, un livre, une bouteille à la mer, qui pourrait m’aider..!
Ca n’a rien d’anormal, au contraire. Ne pas avoir d’attirance sexuelle pour les autres n’empêche aucunement d’être excité par un film, un roman ou un fantasme, ou même être attiré esthétiquement par d’autres personnes.
Certains asexuels, (que les anglais appellent Aegosexuals), se détachent de la cible « objet » de l’excitation sexuel. L’excitation en réponse à l’érotisme ou de la pornographie est alors dépourvue de tout désir de participer.
(je suppose que je réponds un peu tard à ce commentaire, mais peut-être n’avais-tu pas encore trouvé réponse à tes interrogations)
Bonjour Frédéric, Peut-être es-tu graysexuel. Au milieu du spectre de la sexualité, entre asexuel et sexuel. Un lien sur le sujet : http://www.asexuality.org/wiki/index.php?title=Gray-A_/_Grey-A
Je trouve vraiment rassurant que des hommes puissent étre asexuel parcequ’à bientot 33 ans j’ai toujours étée et suis encore,qu’une sorte d’objet sexuel qu’ils essaient toujours de s’approprier pour me consommer.C ‘est douloureux à vivre au quotidien; ont ne s ‘interresse pas à vous,si ont ne peut pas vous consommer telle une vulgaire marchandise dans cette société alor vous ne servez à rien et c’est la sollitude et l’imcompréhention voir les moqueries.Et l’Amour dans tout ça ? J’aime tant les gens je déborde d’amour et de tendresse mais personne n’en veux.C’est du sexe sinon rien.C’est tres frustrant méme blaissant.Je n’ai encore jamais rencontré une autre personne asexuelle comme moi dans ma vie.
C’est terrible ce que tu dis, j’ai seulement 18 ans et j’ai toujours été repoussée par le sexe, je n’en veux pas dans ma vie. Pour moi la virginité est réellement précieuse et je ne souhaite jamais la perdre avec qui que soit. Malgré mon jeune âge, l’incompréhension est déjà très présente. On m’a même dit que j’avais une maladie mentale. Or c’est juste un choix de vie, je trouve qu’il y a bien trop de contraintes autour du sexe.
Il faut en tirer la conclusion qu’être en couple sans avoir de relations sexuelles est impossible, comme si cela était un passage obligé. Ce qui me révolte au plus au point car je sais parfaitement que l’on peut aimé quelqu’un profondément sans se donner entièrement à lui. La minorité de personnes qui ont justement choisi cette voix de sérénité et d’ataraxie, vous devez être fort et ne pas céder aux pressions de votre entourage.
ça fait vraiment du bien d’entendre une jeune fille parler comme ça…J’aimerais une belle fille comme toi ! Qui a d’autres valeurs.
Tu sembles exclure toute autre possibilité.
Je ne suis pas asexuelle et je respecte ce choix que certaines personnes font de ne pas avoir de relations sexuelles, alors fais en autant pour les autres…
Chacun a sa vision du plaisir.
Bonsoir ,
J’ai 25 ans et voila maintenant plus de 5 ans que je suis en couple avec ma copine et nous souffrons tout mes deux énormément car je l’aime de tout mon Coeur mais je ne ressent aucun désir sexuel , elle en souffre énormément car elle a la patience de rester avec moi en attendant que je face quelque chose et j’ai énormément de respect en vers elle car je sais bien qu’aucune autre fille aurait attendu autant de temp , je sais donc plus trop ou j’en suis car j’en souffre aussi mais l’envie de passer à l’acte de fait peur , je me dit donc exactement comme expliqué ci dessu que je ne suis pas normal qu’il y a un problème quelque part , j’en suis même allé a me poser la question de savoir si je n’étais pas gay , mais non du moins je ne crois pas , je suis donc aller voir un psy qui a juste trouvé a me dire séparez vous bref au final aucune réponse , je ne comprend pas qu’au bout d’autant de temps je n’ai rien envie de faire alors que je souhaite construire ma vie avec elle . Si quelqu’un peut m’aider je suis joignable par mail . merci
Salut Anthony.
Serait-il possible de te contacter?
Je suis exactement dans le même cas que toi.
En te lisant, j’ai d’ailleurs cru que c’était moi qui avait posté ça sans m’en rappeler.
J’ai besoin de parler de ça avec qqn qui vit exactement la même chose.
Ça pourrait s’appeler de l’amitié mais c’est plus que ça. Moi je mettrais cartes sur table sans détour. Il n’y a malheureusement pas de recette idéale. Non, vous n’êtes pas anormal. On peut se mettre en couple sans l’idée d’une sexualité obligatoire, sauf que là, il n’y a qu’un seul assexuel.
J’espère que beaucoup vont mieux répondre et vous aideront tous les deux.
Bonsoir
Cet article et les commentaires sont vraiment intéressants. Je connaissais l’asexualité de nom. Mais, je suis en train de réalisée que je suis très certainement asexuelle.
Merci
Oui moi aussi, c’est rassurant de ne pas se sentir seule
Merci
Salut à tous.
Je vous ai lu et me retrouve un peu dans toute vos expériences
J’ai 19 ans (garçon), sans expérience sexuelle.
Néanmoins je ressent du plaisir en me masturbant. (Ce qui n’a pas l’air d’être le cas chez beaucoup d’asexués)
Je ne suis pas attiré sexuellement par les filles.
Quand aux gars l’idée de relation homosexuelle me rebute néanmoins je dois avouer être attiré physiquement.
J’ai toujours attribué cette attirance pour le même sexe que moi à un complexe de moi même ou au fait que je prenais les autres pour ce que je voudrais être (sans réel désir sexuel avec eux)
Quand à mon idée de l’avenir je désire des enfants (mais pas l’acte qui les engendre)
Pensez-vous que je suis asexué ou y a-t-il un autre terme que j’ignore
Si quelqu’un est dans le même cas que moi, faites moi savoir comment vous vivez ( ou avez vécu) cela.
Merci d’avance
Ton cas est moins désespéré que le mien…De mon temps on ne pouvait pas contacter des gens comme nous sur internet !
Tu pourras peut être trouver une fille, avec qui tu aurais des affinités et pour qui tu pourrais avoir de l’affection et qui, tout comme toi, n’aimerait pas avoir de sexualité…Comme la masturbation ne te pose pas de problème une insémination serait un bon moyen de procréer sans se sacrifier…Comme j’ai du le faire il y a 20 ans.
Bonne chance !
être asexuel n’empêche pas de ressentir du plaisir en se touchant ou en étant toucher, ce sont deux choses très différentes. Si certains asex, comme moi, n’éprouve pas de désir ni de plaisir à la masturbation, ça n’est pas le cas pour tous;
D’après ce que je lis de tes paroles, tu serais homo-romantique, si tu tombes amoureux des hommes, ou en tout cas tu aurais un attirance physique (et non sexuelle) pour eux. Il faut séparer les orientations romantiques et sexuelles, si tu veux plus d’informations, tu devrais te renseigner sur les spectres de l’asexualités ou des orientations en général, ça pourrait t’aider à y voir plus clair.
Mais si tu n’as pas d’attirance sexuelle pour qui que ce soit, alors oui je pense que tu es A.
Courage à toi !
Je croyais être la seule à ressentir cela. Ça fais du bien de savoir que l’on n’est pas seul. J’ai su qu’il y avait même des sites de rencontre pour les asexuels comme acitizen.fr. J’ai l’impression que tout le monde ne parle que de sexe, que le monde tourne autour du sexe. N’y a t’il pas des choses plus intéressante ?
Connaîtrais-tu un site pour les gens qui habitent au Québec? Merci,
Le seul site que je connais c’est un groupe facebook dont je fais parti mais il n’est pas vraiment actif. Cependant, j’imagine qu’avec plus de membres, il serait plus actif. Le groupe s’appelle: Asexuel.le.s/Asexual/Ace Du Québec. Au plaisir!
L’asexualité tout comme beaucoup de variation de l’être humain existent, mais une vraie asexualité inée me parait être un cas très rare. Avec tout les nouveaux perturbateurs environnementaux (perturbateur endocriniens, pollution, drogue, mal-bouffe, stress, etc.) , dans nos société moderne nos conditions physiologiques et nos systèmes sexuel sont bien mis à mal.
Un facteur récent qui vient entrainer de la confusion et un questionnement sur sa sexualité : le porno d’internet. Voici une traduction d’un article US intéressant à propos de l’asexualité induit par des années de consommation de porno : http://votrecerveaudansleporno.com/asexuel-et-stimulations-artificielles-internet
Cela ne concerne pas toutes les personnes qui se pense peut être asexuel, mais c’est intéressant à noter pour éclairer ceux qui ne sont pas asexuel inné.
Cette idée que les gens qui ne ressemblent pas à tous les autres doivent forcément leur anormalité à une cause pathologique est un simple préjugé.
Merci de cette remarque.
On peut avoir aussi une pathologie liée à la contrainte qu’elle qu’elle soit.
La différence c’est l’identité.
J’ai compris être asexuel.le bien avant de connaitre le porno. Et pourtant il m’est arrivé de ressentir du plaisir devant.
Je ne vois pas le rapport et il me semblait que cela avait été démontré depuis longtemps, qu’à part réelle addiction, le porno n’engendrait pas d’effets secondaires sur la vraie vie. Les commentaires de cet article d’ailleurs tendent à provenir de gens ayant (eu) une addiction. Donc cela ne concernera qu’une infime partie du spectre asexuel.
De plus cet article n’est absolument pas développé, aucun élément scientifique ou trace de recherches. Les témoignages ne se focalisent tant sur l’attirance sexuelle que sur la beauté de la femme. Dans ces commentaires le sujet n’est pas l’attirance sexuelle mais l’attirance de la beauté, « retrouver la beauté et être à nouveaux attiré par une femme belle » est l’argument principal.
Outre tout ça je trouve beaucoup de ces commentaires réducteurs/mal formulés/blessants envers les ace et les femmes [ou même envers tout le spectre LGBT+ dans certains.] Peut être que ce n’est qu’une impression mais ça m’empêche de pouvoir voir cet article comme sérieux et à d’autre but que de décrédibiliser l’asexualité. D’ailleurs les témoignages sont uniquement d’hommes hétéros. Sauf un, mais il dit vouloir ressentir de l’attirance envers les femmes. Et le reste du site ne fait que confirmer mon impression…
Je n’invalide pas le fait que ces hommes aient pu avoir cette expérience, mais quand l’un d’eux remet en question tout le spectre asexuel, excusez moi mais non. Je peux pas. Je trouve ça juste totalement déplacé d’appliquer aux autres une expérience personnelle.
Vous êtes pathétiques et faibles.
Et toi Baptiste comment te décrirais-tu ?
Ce n’est pas parce que « on » n’aime pas le sexe, que on est faible, va falloir arrêter ce préjugé de « problème sexuel », égale impuissance, quand je lis ça sa me fait rire.
Le sexe est un droit, tu veut, ou tu veut pas point sa s’arrête là.
Tout à fait d’accord !…La force des uns peut aussi être la faiblesse des autres. Par chance on est pas tous obligés d’avoir les mêmes valeurs. La LIBERTÉ est une des plus belles choses au monde.
Nous sommes catégorisés dans tous les domaines, c’est sociétal malheureusement.
Je trouve ce site vraiment très intéressant, bien fait, ouvert … bravo !
Je ne sais pas si je suis asexuelle ou pas, je ne sais pas si j’ai envie de me catégoriser d’ailleurs ou juste être comme je suis, différente d’hier et peut-être de demain. Mon cas est bien sûr particulier … je dis bien sûr car chaque être humain est aussi particulier que ses empreintes digitales : j’ai eu des enfants, une vie amoureuse et sexuelle libre et consentie (bon la notion de consentement est un sujet compliqué …) enfin bref tout allait dans la norme ou presque … et puis et puis j’ai décidé de réfléchir sur la notion de besoin et d’envie et là je me suis vite aperçue que les gens ont des relations parce qu’ils pensent en avoir besoin (c’est ce qu’on martèle à tout le monde) et que d’ailleurs c’est comme ça qu’on légitime des choses comme la prostitution ou les relations d’un soir histoire de répondre à ce besoin présenté comme vital. Pourtant ce n’en est pas un : personne n’est jamais mort de ne pas avoir de relations sexuelles ! sauf quelques cas de suicide mais alors c’est une souffrance par rapport à la norme ou à la frustration du désir qui vire au désespoir, ça n’a rien à voir avec la notion de besoin. Ca a commencé à vraiment me dégoûter cette vision consumériste de l’autre, je n’avais pas envie de l’avoir, je ne voulais qu’on l’ait vis à vis de moi. Depuis (4 ans) j’attends d’avoir envie mais sans vraiment attendre, j’ai pris de la distance par rapport à ça et … oh miracle ! je ne souffre pas et même je jouis d’une énergie que je peux réinvestir dans d’autres secteurs de mon être, comme ma curiosité intellectuelle par exemple. L’activité sexuelle me pompait une énergie pharaonique en fait pour pas grand chose au final : pour prendre une métaphore médicale : le rapport inconvénients/bénéfices n’était vraiment pas bon ! Je ne crache pas sur ma vie passée : peut-être que sans avoir eu une vie sexuelle je ne serais pas en paix ainsi aujourd’hui … ou peut-être pas, l’empirique n’est pas obligatoire pour comprendre les choses. Je ne méprise pas les gens qui galopent toute la journée pour se trouver un partenaire … c’est leur choix, je le comprends même si je n’adhère plus. Je constate simplement que pour moi ici et maintenant c’est nickel de chez chrome sans sexe, je me sens comme libérée !
Bon courage à tous et à toutes, c’est un long chemin que d’être un homo sapiens … vraiment sapiens quoi ! En tout cas échanger sur ce qu’on vit, qu’on ressent ça ne peut pas faire de mal mais que du bien.
Absolument ! Je suis tout à fait d’accord .
Entierement d accord avec le dernier commentaire.
Pour lutter contre l opression du refus de la difference, celle de vouloir etre soi, asexuelle, celibataire, autonome, je ne vois plus qu une solution : faire des « badou » concus pour des plans anti drague, une serenite relationnelle, trouver des gens prets a aider celkes et ceux qui se coltinent des presdions, voir un harcelement. Puisque le sexe est consomation, il n y a qu a imaginer des poupees asexuelles, de toutes sortes, des vetements sympas de preference, pour asexuels, bref, imiter la « propagande » sexuelle, dans le sens asexuel.
L enjeu est de taille, car il ne faudrait pas imposer l image de l asexualite comme l anti-sexualite, ce qui est une tache hardue.
J ai imagine tout un tas de procedes, assez humoristiques, passant du string lance nounours en guimauve, au dessin anime style minimoys version asexuelke avec des sexuels dans le tas.
Je sais bien que c est du desespoir, en tout cas, sachez qu internet n est pas donne a tout le monde. Il faut en tenir compte dans certains cas extremes. Le mien l est. J ai de la chance….pfuhhhh….
Ce que je veux dire, c est qu il ne faut pas etre intolerant, meme si nous le sommes tous a un certain point. Imaginez que des cas extremes existent, dans toutes les formes d opressions, c est etre capable d evoluer.
Je met mon e-mail, mais je n y accede pas de maniere privee.
Tres fatiguee, pas prise au serieux du tout, je me bats, dans un isolement, paradoxale, car donnee en pature.
Je me bats, pour que l intolerance cesse, j espere ne pas y laisser ma peau, au moins pour mes enfants, adultes.
L intolerance est partout, au fait. Il faut prendre garde a ne pas etre son propre ennemi, si, si, en jygeant sur des details, sans savoir le pourquoi du comment.
Je vous donne mes idees farfelues, au cas ou elles pourraient servir.
Cordialement, a tous.
Je ferais ce que je peux pour pouvoir vous lire, puisque l echange prive m est interdit.
Un petit coucou en passant, puisque là, je peux, ^^
J ai vu avec un plaisir immense (pas sexuel, be non), une BD informant de ce que est l asexualité, de manière humoristique, joyeuse, ça m a fait un bien fou ! En plus j ai appris des choses, sur les homosexuels, considérés comme déviants, pervers, le truc habituel.
Ce qui me fais du bien aussi c est de voir à quel point dans une certaine mesure, je me retrouve dans vos propos. Dans mon cas, j ai remplis les cases mariage, sexualité, (qui demandait une énergie pharaonique ! C est une superbe description !) et les cases « Bobonne à la maison, et j ai fais deux enfants, ça pas été de la tarte, à tous les points de vue.
C est bizarre, car je ne me suis jamais imaginée en couple étant enfant, ça m engoissait au plus haut point, mais je me voyais avec des enfants. C est pas simple s’t histoire là.
Nous traversons des époques contradictoires.
Pour ma part, je me vois et me ressens comme une sorte de révolutionnaire, pensant tout naturellement que une femme ne doit pas être l avenir de l homme, mais le siens, par ses richesses et sa personnalité, pour pouvoir être l avenir, tout simplement, hommes et femmes confondus, pas forcément dans le sexe.
Je crois aussi que notre histoire fait ce que nous sommes, analyse oblige, il s agit d un tout, nous sommes un tout, pas des petits morceaux : sexe….par exemple….
Bien que je ne puisse pas avoir de relations privées normales, vu ma situation, je suis émue, émerveillée de vous lire, ça me soulage aussi.
Soyons des sapiens, oui ! Bravo et félicitations, pour votre sincérité.
Bon, alors, ces strings lances nounours en guimauve ? C est pour quand ? ^^
Bonjour à vous tous.
Déjà je suis vraiment heureuse de voir que tant de personnes se sentent soulagées en prenant connaissance de ce site et souhaitent affirmer leur asexualité comme une part d’eux et non pas un caractère qui les définit.
De plus, je me rends aussi compte que l’asexualité est beaucoup plus difficilement acceptée dans la société que n’importe quelle autre sexualité (du moins de ce que j’en ai vu).
J’ai 18 ans et je sais que je suis encore très jeune (et peut-être confuse comme on peut l’être à mon âge lorsqu’on découvre la sexualité). Mais malgré toutes les informations données sur ce site, je doute encore de comment je pourrais me qualifier.
Je suis vierge et je n’ai (encore ?) jamais ressentis d’attirance sexuelle pour quelqu’un alors que je n’ai pas une libido considérée comme « plus faible que la norme ». Et je ressens régulièrement l’envie de me faire plaisir. Pourtant, cette libido est complètement détachée d’une attirance sexuelle autant hétérosexuelle/homosexuelle/autre.
Je ne suis pas dégoûtée par l’idée d’entretenir une relation physique avec quelqu’un (toucher, embrasser, caresser, etc) mais l’acte en lui même ne m’intéresse pas.
J’ai aussi l’impression que je ne ressens pas d’attirance physique/esthétique comme la « norme ». Je suis sensible à beaucoup de physiques très différents et certains parfois considérés comme repoussants (ex: cicatrices, graisse, rides, malformations, brulûres, etc).
J’ai pourtant un très fort désir romantique, je ne suis jamais tombée amoureuse de quelqu’un mais je sais que je souhaite en avoir une. Mais j’ai tendance à réprimer ce désir par peur de l’aspect compliqué/confus/incompris que pourrait apporter une relation romantique avec une personne ne comprenant pas ma sexualité car moi non plus je ne la comprends pas vraiment et cela me paralyse dans mes potentielles relations amoureuses.
Et même lorsque je rencontre des personnes acceptant l’idée d’asexualité, je ne suis pas confiante d’affirmer mon asexualité car ma libido et mes désirs romantiques semblent contredire cette affirmation…
Aussi je ne sais pas si cet endroit est idéal pour trouver une réponse à mon problème mais j’ai ressentis le besoin de m’exprimer dans une communauté ou je pourrait peut-être être comprise et qui pourrait peut-être m’apporter des réponses. Les personnes qui liront ce commentaire pourraient m’éclairer un peu sur la question et m’aider à comprendre car personne de mon entourage n’a de sexualité « hors norme » aussi compliquée que la mienne.
Et pour ceux qui sont encore en train de lire, merci beaucoup d’avoir prit le temps de lire mon commentaire confus.
J’espère pour tous ceux en quête de réponses que vous trouviez ce que vous chercher et que cela rende votre vie plus facile.
Cordialement.
je suis exactement comme toi et pose les mêmes questions, j’espère que tu trouveras des réponses (ainsi que pour moi)
Bonjour à tous,
Franchement j’ai un problème. A plus de 30 ans, c’est pas trop tôt pour faire le bilan.
Je lisais que la sexualité est un composé de culture au sens large (environnement, personnel, familial etc …) et de renforcements. Alors faut penser à soi et à son expérience pour y lire quelque choses.
Je ne pense pas être moche, assez viril j’ai des poils brun roux partout, yeux verts bruns une allure ténébreuse, érection quasi tout les matins et dans des états anxieux il m’est arrivé 5 masturbations par jour. Donc niveau testostérone ça va.
Attitude assez sérieuse, sage (une femme m’a déja dit être touché par ma maturité calme), mais parfois plaisantin quand il n’y pas d’enjeu.
Alors le problème doit être plus du coté comportement.
Je dirais que j’ai une certaine addiction au porno, mais aussi à la romance.
Je dirais que je n’arrive pas à entreprendre une femme sans être amoureux et la c’est le drame car il est difficile de séduire dans cet état, donc rejet, renforcement et je perds confiance.
Je dirais que j’ai du être amoureux 6 fois jusque la. 4-5 fois elles m’ont séduite (initié la séduction), 1-2 fois je suis allé les voir car intéressé et c’est la que ça fait le plus mal.
J’ai déja refusé 3 coups d’un soir, pas explicitement, mais en étant évasif géné ou en me sabordant.
Je dirais que j’ai du mal à conclure, éducation ? catholique ? j’essaye d’en faire trop, trop bien, autosabordage.
Je me demande si j’ai pas une croyance qui voudrait que je commence / vive la sexualité dans une belle histoire d’amour. Ca parait un peu subversif de nos jours.
Enfin quand ça foire, j’arrive en général à sublimer, telle m’a fait découvrir Rimbaud, telle autre la Chine …
J’aimerais bien aboutir à quelque chose, mais je me demande si le renforcement n’a pas fait trop de mal.
Merci pour vos idées commentaires
On peut séduire pour la personnalité et non pour l’aboutissement à un acte sexuel. Nous avons tous besoin de séduire en ce sens que cela nous renforce dans nos valeurs identitaires. Séduire non pas obligatoirement pour se retrouver à l’horizontale, mais c’est notre part de curiosité narcissique qui n’induit pas que nous soyons un « sa.. P » ou une « sa… Le ». C’est dans la plupart des cas en nous et ce qui fait que la solitude est toujours insupportable. Nous avons besoin des autres et les autres ont aussi besoin. Ce qui nous differencient, pour certains-nes, c’est l’absence de désir sexuel. C’est mon cas. (En tout cas).
Bonjour, les asexuels savent forcément qu’il le sont?
Je pense que non, au début je justifiais mon absence de désir par le fait que la personne que j’aimais ne correspondais pas complètement à mon idéal, ou que je n’avais pas une confiance totale en ses sentiments pour moi. Si j’avais trouvé l’âme sœur peut-être que je ne serais plus asexuelle…Qui sait ?
Bonjour, j’ai découvert le terme « asexuel » par hasard sur tumblr et ma première réaction a été : euh … comment ça ??? C’est normal ? Bref mon petit cerveau a été bien retourné et comme je voulais comprendre et pas rester en mode incompréhension bah j’ai cherché et je suis tombée sur ce site, qui a globalement répondu au question que je me posais donc merci beaucoup au personne qui ont rédigé cette page ( et traduit aussi) je mourrais moins bête 🙂 !
Merci encore
Bonjour je m’appelle Camille et je suis depuis peu de temps asexuelle. Je ne peux pas vous expliquer tout ce qu’il m’est arrivée. Je ne ressens plus aucun désir sexuel, du tout, du tout.ni l’envie d’être en couple d’ailleurs. Je visite votre site et je me demande si je peux rencontrer des personnes comme moi ou s’il y a une permanence téléphonique. Merci
Bonjour! Je me sens comme vous. De plus, je me suis jamais bien sentie avec un amoureux et le sexe ne m’attire pas depuis des années. J’ai découvert il n’y a pas longtemps que je serais asexuelle car je veux vivre en solo en étant célibataire. Je suis capable de dire qu’un homme est beau, sans plus et qu’une femme est belle, sans plus aussi.
Bonjour, bonsoir
Il doit être 6h du matin et je n’ai pas encore dormi du coup je vous laisse choisir comme bon vous semble.
Je suis Marie (faux prénom) et dans quelques jours j’ai 19ans.
Je ne sais pas si je suis asexuelle ou non (d’après tout j’aime les hommes et les femmes mais rien que l’idée de le les toucher intimement me dégoûte).
Je compte raconter ma vie du coup si vous ne voulez pas perdre votre temps vois pouvez arrêter ici je ne vous êvoudrai pas.
Je n’ai jamais était attirée par quiconque mais j’ai embrasser mon premier homme il y a quelques semaines (étranger, très beau, généreux, élégant et d’une gentillesse profonde) mais ça ne m’a absolument pas plus (je lui ai dis, la franchise avant tout), personne ne comprend pourquoi (il a vraiment tout pour lui) et en y repensant je n’ai jamais éprouvé de désir (ou assez fugace comme une femme/homme avec une délicieuse odeur corporelle, une peau couleur crème ou caramel absolument exquise, des yeux rieur ou d’une tristesse incommensurable…) bref rien de vraiment sexuel.
Et ça me fais froid dans le dos, il est 6h passé et après avoir pleuré toute les larmes de mon corps je me rends compte que je suis effectivement asexuelle (rien que l’écrire est une épreuve) et j’ai tellement de questions (pas la peine de répondre si je peux les trouver sur le net, tout ira bien).
comment à mon âge je pourrais construire une relation ? après tout j’ai des sentiments, mais des jeunes ne voudront jamais savoir (et même plus tard?)
je ne pourrais jamais avoir mes enfants?
je vais finir seul ?
doisj du coup vivre à corps perdu dans les études ?
comment les autres vont-ils me voir ? encore comme la jolie vierge à essayer de dépuceler pour s’attirer le mérite et la fierté ?
pitié éclairez moi
Hey. Ça fait beaucoup de questions à la fois, alors je vais essayer d’y aller par étapes.
Déjà, juste pour situer, moi c’est Dagmac’h, j’ai 18 ans, et je pense que je suis asexuelle aussi. Je traîne dans les milieux et les forums queers, donc notamment ace, depuis un moment, mais je ne me pose la question de ma propre asexualité que depuis quelques semaines. L’avantage, c’est que je n’arrive pas en terrain inconnu.
Déjà, rassure-toi, ce n’est pas si catastrophique que ça en a l’air. Je ne peux pas prétendre que ce sera facile, il y a malheureusement des imbéciles partout, et l’asexualité est assez peu et mal connue. Mais ce n’est pas la fin du monde pour autant, promis.
Oui, tu pourrais construire une relation – ne serait-ce qu’avec une autre personne asexuelle. Certes, dans un couple avec une personne pas asexuelle, ça rajoute une contrainte, qui peut sembler insurmontable à beaucoup. Il n’y a malheureusement pas de recette magique : ça ne peut fonctionner qu’avec de la communication. Coup de bol, c’est le cas pour toutes les relations, quelle que soit ta sexualité. Donc oui, avec un.e partenaire pas ace, ça nécessitera d’en discuter, de réfléchir à ce que vous êtes chacun capables de faire comme compromis, et peut-être que dans certains cas, ça ne marchera pas à cause de cette différence de sexualité. Mais ce n’est jamais qu’un facteur de plus, de la même manière qu’une relation peut finir à cause d’un désaccord sur la question des enfants, sur le bordélisme de l’un.e et les manies de l’autre, …
Oui, certain.es refuseront d’entamer ou de poursuivre une relation amoureuse avec toi parce que tu es ace – et pas seulement parmi les jeunes. Malheureusement, il est très probable que ça t’arrive. Mais dis-toi deux choses :
1 – Si ces gens n’essaient même pas, pas sûr qu’iels tenaient à toi tant que ça. Ça n’aurait probablement pas fonctionné de toute façon. Quelqu’un de réellement amoureux essayera. Ça ne veut pas dire que ça marchera, mais au moins tu sais que cette personne avait un minimum envie d’essayer.
2 – C’est *un* potentiel facteur de tension parmi pleins d’autres, je le répète. Pour certains, il peut être très importants, et pour d’autres, pas du tout.
Maintenant, sur la question de finir seule et de devoir t’oublier dans tes études, je pense qu’il faut abolir un mythe : ne pas être en couple ne veut pas dire être seul.e.
J’espère t’avoir déjà convaincue qu’être asexuelle ne t’empêche pas d’être en couple. Mais quand bien même ce serait le cas, ça ne veut pas dire être toute seule. Être célibataire veut juste dire être célibataire. Ça ne veut PAS dire ne pas avoir ni ami.es ni famille. Ça ne veut même pas dire ne pas avoir d’enfants. Ça ne veut rien dire d’autre que ne pas être en couple. Point.
Je ne veux évidemment pas dire que c’est facile. J’ignore à quel point l’idée ou la possibilité d’être en couple est importante pour toi. Mais dans tous les cas, même en renonçant à jamais à être en couple, tu ne retrouvera pas seule, okay ? Hey, je ne connais pas les relations que tu as avec ta famille ou avec tes ami.es. Mais même dans l’hypothèse apocalyptique où tu finirais par couper les ponts avec l’ensemble d’entre eux, être ace ne t’empêchera absolument pas de renouer de nouveaux liens et de te faire de nouveaux ami.es.
Être ace ne veut pas dire finir seule et aigrie, promis.
Ça ne veut pas non plus dire devoir renoncer à avoir des enfants. Aujourd’hui, avec l’adoption, la PMA, … tu peux tout à fait avoir des enfants tout en restant célibataire, ou en n’ayant pas de relations sexuelles. C’est d’autant plus facile si tu es un femme cis avec un appareil reproducteur en état de marche, évidemment. Tu peux tomber enceinte sans avoir de relations sexuelles (PMA), et tu peux avoir des enfants sans tomber enceinte. Donc non, tu n’auras pas non plus à renoncer aux enfants. Éventuellement ce sera plus compliqué, mais ce n’est même pas sûr.
Ensuite, sur la manière dont les autres vont te voir : tu n’es pas obligée de dire à tout le monde que tu es asexuelle. Oui, il y a des imbéciles partout, oui les gens sont mal renseignés, oui certains trouducs pourront te voir comme la vierge effarouchée à dépuceler pour rire. Mais aucun de ces gens n’ont besoin de savoir que tu es ace.
L’avantage de l’asexualité, c’est que c’est très discret. Si tu ne le dis pas, personne ne s’en rendra compte. Les seules personnes qui ont plus ou moins un droit de regard sur ta sexualité sont celles avec qui tu envisages une relation amoureuse. Les autres n’ont pas besoin de le savoir.
Bien sûr, tu peux choisir de le dire à qui tu veux, mais toute l’idée est justement que tu peux *choisir* de le dire à qui *tu* veux. Tes camarades de classe, tes collègues, tes profs, même tes parents ou tes ami.es n’ont pas besoin de le savoir si tu n’as pas l’envie ou le courage de le leur dire. Tu as le droit de garder le secret tout le temps qu’il te faudra pour l’assumer – y compris toute ta vie. On va dire que le parcours ‘classique’ serait de finir par mettre tes ami.es voir tes parents au courant, mais souvent pas tes collègues de travail ou tes camarades de classe. Et rien ne t’oblige à suivre un parcours classique. Dis-le quand tu es à l’aise, ou quand tu en as besoin.
Enfin, pour ajouter un conseil : si tu as peur de te retrouver seule, si tu as peur que tes parents/ami.es réagissent mal en apprenant que tu es ace, commence par te tourner vers la communauté asexuelle. Parce que oui, il existe une communauté. Il existe un drapeau (noir, gris, blanc, violet), il existe des signes de reconnaissance (porter un anneau noir au majeur droit), il existe des réseaux sociaux (Acitizen), il existe des forums et des groupes facebook. Tu n’as pas besoin de faire face à tout ça seule.
Trouve des groupes asexuels, fais-toi des ami.es asexuel.les, discute de tes doutes et de tes questions avec d’autres personnes concernées. Tu n’es pas seule, okay ? On dis que les personnes asexuelles représentent 1% de la population. Sur plus de 7 milliards, ça fait au moins 70 millions de personnes ace dans le monde. 😉
Si tu as peur que tes ami.es réagissent mal en apprenant ton asexualité, parle leur quand tu auras tissé des relations solides avec d’autres personnes aces. Ça ne fera pas moins mal si tes ami.es réagissent mal, mais ça t’évitera de te retrouver seule.
Tu n’es pas toute seule. On est des millions, et on est une communauté solidaire.
Amour, courage, et fierté.
En tout cas ça fait plaisir de trouver d’autres gens comme moi. J’ai 20 ans et j’en ai tellement marre des remarques douteuses.
J’ai aussi eu des « amis » (avec qui je me suis brouillé maintenant) qui cherchaient absolument à me « normaliser ». Ils sont même allé jusqu’à me payer une prostituée !!!
Heureusement une personne me comprend, ma mère. Mais pour le reste de la famille je suis « le gay refoulé ». ;-(
-Bonjour, 12.01.2018
Personnellement, je suis simplement et passionnément attiré et séduit par le Vivant – plantes, animaux et humains – et je n’ai pas besoin de sexualité pour vivre et m’accomplir. Aucun mouvement ne peut et ne doit nous ‘récupérer’ dès l’instant où il poserait la sexualité comme nécessaire alors que, ‘en ce que nous sommes’, la sexualité n’est pas obligatoire. Ce n’est pas non plus que je m’en dispense comme résultat d’une opération de ma volonté ou d’une idéologie quelle qu’elle soit mais mon ‘corps-esprit’ m’en exempte. Je dirais, avec un brin de malice, que je suis dispensé d’assiduité. Je n’ai pas non plus de temps à perdre avec des ‘volontaires de la sexualité’ qui affirmeraient un Désir dont ils ont besoin, eux, et qui n’est pas ma constitution psycho-sociale. Seule m’attire et me séduit l’esthétique du monde, j’aime le genre vivant (et autant le monde minéral), je n’ai pas de préférence pour l’espèce humaine, je respecte chacun/e, je ne suis pas dans le lien-sexualité, voilà tout et je me sens très bien ainsi. Je précise que je suis sexué et je n’en fais pas une montagne. J’ai été un sportif d’athlétisme, et de compétition, je suis modestement bomec et très ‘class’ en maillot de bain ou costard, et, à la piscine comme ailleurs, j’ai bien ‘vu’ et vois bien que je suis toujours dragué à mon âge…
Je suggère qu’il y a un monde de la sexualité et un autre de…l’a-sexualité, qu’il nous appartient de reconnaître nos singularités mutuelles. Mais ce n’est pas la peine d’en faire tout un plat sauf à observer que la sexualité – je veux dire son idéologie et sa morale – semblent produire beaucoup de malheurs, de rapports de pouvoirs, de névroses, de psychoses, de modes émotionnels qui affectent l’esthétique de l’équilibre de la société.
Amicalement.
Iso Andros.
Je me reconnais parfaitement dans ce témoignage, sauf pour le sport, et la beauté.
Le problème étant sociétal, une personne asexuelle est considérée comme anormale. « Tout tourne autour du sexe », alors que non, bien sûr. En psychiatrie, être a sexuel est une pathologie, c’est être as social.
Et c’est là qu’il faut intervenir car la psychiatrie est de plus en plus puissante, c’est un courant qui va grandissant.
Voici pour mon témoignage.
Bonjour,
Que fait-on de la notion d’ entéléchie ? Philosophie et théologie.
C’est ainsi qu’un philosophe observa ma situation, un certain jour de confidence : » Donc, vous seriez à la fois en deçà et au-delà de la nature reproductive et de toute relation qui s’y rattache, vous avez une manière océanique de vivre. Certes, ce n’est ni bien ni mal, cela ‘est’ ! « .
Je lui avais répondu qu’il semblait omettre ce qui fait qu’un être humain est humain social c’est-à-dire mon inscription dans la société, mes sentiments de joie, de colère, d’agressivité, d’admiration, que j’étais humain avec mes hauts et mes bas, que j’avais des amis, que je fus champion de sports, que je faisais mes études, que j’aurais une profession, un salaire, des impôts…comme tout le monde, et que l’existence n’est pas réductible à la vie mais déborde cette dernière.
Ma réponse de jeune homme à ce philosophe, comme encore en 2018, semble un peu dérouter susciter la gêne et l’incompréhension, peut-être parce que, pour tenter de comprendre et contrôler les individus, il faut les insérer de force,- avec la technique de gentille manipulation -, dans des catégories, ce qui évite aussi l’angoisse de la différence. Je ne sais au juste, mais je pense que tout ça n’a d’importance que celle qui lui est prêtée, et j’écris pour le dire. Et que, comme beaucoup d’autres choses, ces sujets provoquent des mots qui ciblent et traquent afin de remplir notre vide entre notre naissance et notre mort.
Je pense à mon professeur de lettres classiques, sage et lucide, nous disant : « vous savez, je ne suis qu’une outre remplie de grec et de latin, le temps d’oublier que je vais mourir ».
Je dirai encore que parler d’à-sexualité est un problème de méthode et de cadre de référence puisque le privatif ‘a’ est exprimé en rapport à la sexualité. Je dirais que mon ‘a-sexualité’ est une situation hors sol, ou, encore, que cette part de moi-même est identifiable à une pensée détachée du Réel mais seulement du Réel sexuel. Je pourrais être a-politique ou a-social, etc, mais ces termes de ‘politique et ‘social’ sont des pièces rapportées qui se posent comme cadres de référence en dehors de toute pertinence et légitimité. Je me suis dit un jour que je suis ‘a’ et ça me suffit pour exister dans une relation esthétique et sentimentale au monde.
J’ai eu une petite amie pendant deux ans, sans sexualité, étant elle-même a-sexuelle !
Cordialement.
Andros Iso.
Hé bien bravo ! Nous sommes dans une société »normopathique », avec une dialectique imposée par certains tireurs de ficelles. Cela existe depuis toujours. Autrefois, les asexuels étaient maries de force, ou brûlés pour sorcellerie. Aujourd’hui, marier de force (y compris par des pressions qui ne se voient pas de l’extérieur)cela existe toujours. Ce n’est plus la religion qui a pris le pas, quoiqu’il en reste quelque chose, c’est la « santé » ainsi que la politique : -« le mariage pour tout le monde ». Quand on décode, ça fait froid dans le dos…il serait interdit d’être différent, de ne pas être en couple aussi, donc ? L’asexualité existe depuis la nuit des temps, tout comme l’homosexualité, la bisexualité, etc…
Il n’y a donc rien « d’anormal » a être asexuel, c’est une création idéologique qui refuse le droit à l’identité ainsi qu’à la différenciation que de « pathologiser », quelque chose qui est naturel même si c’est minoritaire.
Il est question de peur, de peur de ce qui ne représente pas la majorité, de peur de l’anticonformisme, pourtant existant dans la nature, qui échapperait à un certain contrôle.
Nous sommes fait pour nous reproduire, mais pas tous, pas à n’importe quel âge, et surtout, nous avons tous le droit au choix.
Certains animaux sont asexuels, peu, mais il y a des individus qui le sont. Ceci ne sera jamais montré, mais plutôt décrié. Ce qui fait notre singularité, c’est notre identité, y compris sexuelle puisque nous sommes un tout.
Il faudrait juste parler, expliquer, témoigner, que les asexuels ne sont pas « dangereux », rires…On ne voit pas de films avec des asexuels, tout est hyper sexualisé…consommez, consommez…
Enfin un mot sur une situation douloureuse que j ai vécue ds la honte et le mensonge
Car si je dis je n ai pas de désir sexuel je veux bien faire l amour pas de probléme mais je ne ressens rien..eh bien les hommes se barrent..ou alors ils prennent cela comme un hallenge qu ils finissent par abandonner car je suis ainsi
Du coup j ai du vivretoutes mes relations amoureuses ds le mensonge et en simulant ainsi l autre est satisfait mais quelle frustration et culpabilité de ne pas se sentir ds la norme
J assimile celà a un gâteau que vous voyez ds une vitrine de boulangerie humm miam miam quel plaisir je vais avoir en le mangeant et a chaque fois que je passe ça me fait envie
Imaginon que vous ayez perdu le sens du goût…pas de plaisir en mangeant ce gâteau eh bien vous n aurez pas envie d en re manger
Pour nous les asexuels ..pas de plaisir alors pas d envie…
Quelle galére pour moi et enfin à 60 ans on met un mot sur ma sexualité et je vois que je ne suis pas la seule quel soulagement
Divorcée ben oui relation merdique du coup…incompprehensiin
Plusieurs partenaires aprés amoureuse et puis j ai testé toujours pqs de désir ni de plqisir
Tentative de dire aux amiureux la réalité mais échec et rupture
Donc aujourd hui seule dés qu une relation est possible je m arrange à tout faire foirer pour ne plus être confrontée soit au mensonge ne pas le dire et faire semblant pour le garder..ou le dire et devoir me lancer ds de grandes explications
Souffrance car je peux être amoureuse càline tactile mais pas de désir…
Bonjour, a soixante ans c’est une souffrance, avant aussi. En fait, on a faire croire au monde (Freud… Et d’autres), que tout tourne autour du sexe, de la séduction. Or, beaucoup ne ressentent pas de désirs, ou de besoin sexuel et sont dans l’obligation de mentir, simuler, pour pouvoir avoir une relation de tendresse. J’aurais 60 ans l’an prochain, je me pose la question tout les jours de cette solitude obligatoire pour ne pas à avoir à supporter ce qui ne m’intéresse pas. Ce qu’il faut savoir, c’est que le chemin va être long et douloureux jusqu’à ce qu’il soit admis que l’asexualite est bel et bien un droit ainsi qu’une orientation. C’est considère comme pathologie en psychiatrie. Un amalgame absurde est fait, qui est d’autant penalisant que c’est considéré comme asocial.
On en est pas sortit.
Il y a un choix à faire : être seule, ou devoir mentir faire semblant, et pour finir par passer à la casserole. Pour ma part, ce choix est fait. Je suis considérée comme étant as sociale, et bien tant pis, car c’est faux !
Il est vraiment question de choix.
-Vais-je supporter d’être faussement heureuse en couple, ou être mieux sans être en couple.
Je me suis habituée à la solitude, parfois elle est dure à vivre. C’est qu’à force de combattre les préjugés, d’être marginale, hé oui… On se retrouve encore plus stigmatisee par une société qui va de plus en plus contre la différenciation.
C’est une lutte, de chaque jours.
En psychiatrie il n’est pas admis qu’une personne soit asexuelle, ni qu’elle n’entre pas dans le moule de la société, et tant que ce sera comme ça, on ne pourra pas être reconnus.
On donne des pilules qui fatiguent et abrutissent au lieu de regarder ce qui engendre le processus de solitude.
Grave.
C’est pour cette raison qu’il faut réussir à en parler de cette a sexualité, au moins aux plus tolerants, s’il s’en trouve sur notre chemin.
Beaucoup de courage, amicalement, Anne.
Bonjour,
je me retrouve tout-à-fait dans la réponse d’Anne, moi aussi j’ai fait le choix (et c’est le bon) de la solitude, je m’y suis tellement habituée (à cette solitude) que maintenant, non seulement elle ne me pèse plus du tout car les gens que j’aime sont dans mon cœur (je n’ai pas besoin de leur présence physique, un coup de fil où un mail suffisent) mais elle est nécessaire à mon épanouissement. Je ne suis jamais si bien que quand je suis seule puis-qu’avec les autres je dois jouer à être normale (en apparence). Ma solitude est le seul moyen d’être moi , vraiment…Profondément. J’ai fini par m’aimer COMME JE SUIS et je détesterais changer. Je fais des tas de choses en solo, bien sur j’aurais aimé trouver des gens qui partagent mes nombreux centres d’intérêt au même niveau mais puisque je n’en ai pas trouvé je suis bien mieux seule que mal accompagnée (peut être parce que affectivement je ne me sens pas seule).
Je me suis mariée à 22 ans (sans être vraiment amoureuse mais par peur de vieillir seule) et maintenant (j’ai 65 ans) je considère que vieillir seule est une chance…Si seulement j’avais su !
On ne peut pas comprendre ni être compris de tous les gens, mais on DOIT accepter les différences, ceux qui ne nous acceptent pas tels qu’on est ne méritent pas d’être estimés par nous (et logiquement ça ne devrait pas les déranger donc tout va pour le mieux…) on n’est donc pas tenus de se conformer à leurs critères qui ne sont pas forcément meilleurs que les nôtres et en plus, notre vie sexuelle ou asexuelle ne regarde que nous et notre compagnon de cœur si il y en a .
Ne laissons pas les autres nous dicter ce que nous devons être ou ne pas être, écoutons nous plus, sans complexes ni complaisance, essayons de trouver ce qui nous convient le mieux en notre âme et conscience…
Bon courage et bonne chance à tous.
Cosima.
En un sens j’ai de la chance car contrairement à vous j’ai tout juste 23 et j’ai réalisé il y a peu mon asexualité… et pourtant…
En soit la chose la plus effrayante lorsque l’on réalise son asexualité c’est la peur de vieillir seule. Parce que difficile de trouver la bonne personne dans ses conditions. celle qui sera là quand on se retournera et pour qui on aura envie d’être là aussi, qui pourra partager nos peines et nos joies, nos fou rires et nos sanglots, nos rêves et nos projets.
Mais en un sens… c’est ce que m’on dit deux des rares personnes avec qui j’en ai parlé, mieux vaut voyager seule que mal acompagnée. Je croise toutefois encore les doigts pour que la vie me réserve une belle surprise. Et sinon, il faudra que j’aprenne à être forte pour deux. Parce que j’en aurais besoin.
En tout ca lire tout ces témoignages me fait du bien et m’aide à m’accepter, avec une diférence qui est certes une différence, mais pas une anomalie et quelque chose dont je ne dois pas avoir honte.
Ton problème me touche particulièrement, je viens de répondre à plusieurs personnes avant de lire ton témoignage et je voudrais te rassurer: je te reçois 5/5 je me suis mariée à 22 ans, sans aimer mon mari, juste parce que j’avais confiance en lui, je savais qu’il ne m’abandonnerait pas et que, grâce à lui, je ne vieillirais pas seule (ce qui me terrorisait).
J’ai maintenant 65 ans, après une vie à essayer de me conformer aux désir des autres je me suis détruite. J’ai voulu être une bonne fille, une bonne épouse, une bonne muse (là j’ai réussi !), une bonne mère…Mais je n’ai pas écouté mes aspirations profondes (c’eut été égoïste !)
A force de tenter de me conformer à l’image qu’on voulait voir de moi, je me suis renfermée sur moi même au point que maintenant, je vois la solitude comme une chance, j’éprouve le besoin de faire des retraites dans la nature pendant plusieurs mois pour pouvoir enfin être moi même. J’ai CHOISI la solitude (qui me faisait tellement peur) car je me sens vraiment bien qu’avec moi même. Je vis intensément selon MES critères et je peux dire que depuis que je suis à la retraite, je vis la période la plus belle et la plus heureuse de ma vie: je suis libérée d’un carcan, l’avis des autres ne vaut pas plus que le mien et je ne me sens plus tenue de m’y conformer…
C’est merveilleux: j’ai l’impression de renaître et pour rien au monde je ne voudrais revenir en arrière…J’ai une famille, des gens que j’aime, mais je ne pourrais plus vivre avec eux : j’ai besoin de RESPIRER…
Tu vois, avec l’expérience de la vie on peut changer. Ne laisse pas tes craintes de l’avenir perturber ton présent .
Courage et bonne chance
Cosima
Bonjour,
Cela fait déjà plusieurs années que je me sais asexuelle. Cependant, j’ai l’impression d’être seule à penser que l’asexualité n’est pas une orientation sexuelle. Je suis hétérosexuelle, je suis toujours tombée amoureuse des hommes (enfin de plus personne en ce moment, mais je pense que c’est due à une relation destructrice du passé) mais je ne ressens pas d’attirance sexuelle pour qui que ce soit.
Je suis d’accord…Peut-on parler d’orientation quand il y a absence totale de désir. C’est juste une question de mots pour moi. Je considère que sexuellement, je n’ai pas d’existence réelle (je n’ai eu de désir que dans mon imagination avant d’avoir de relations). J’ai pourtant aimé à la folie…Mais jamais physiquement: je n’ai fait l’amour que pour ne pas perdre l’homme que j’aimais ou pour avoir un enfant…Mais ça a toujours été un supplice .
Je me suis toujours considérée comme « hétéro » parce que je n’ai été amoureuse que d’hommes mais avec une intensité qui compensait largement (du moins à mon sens) le désir physique. Donc pour moi c’est « hétéro » mais pas sexuelle !
Bonjour,
J’ai 52 ans, et je viens de me rendre compte que c’est moi le problème, et pas les autres. Je ne comprenais pas pourquoi mon ami était toujours à fond dans les relations sexuelles, et je lui disais que beaucoup de gens n’en ont pas besoin, que tout le monde n’est pas comme lui. Lui me soutenait le contraire. Je pensais à tord que plein de gens se passaient de relations sexuelles. Je me rends compte que c’est moi l’exception, et que mon avenir ne va pas être facile, et solitaire . Je dois me sortir de ma relation, car chaque rapport sexuel est un calvaire, et je dois trouver des excuses tous les jours, qui bien sur ne marche pas. Pour satisfaire mon ami, j’ai des relations tous les 2-3 jours , après 10 ans j’ai réussi à les espacer, mais je n’en peux plus. Je prends ça comme une corvée, mais il ne le sait pas. Il ne sait rien de ce que je pense, et comme je l’aime je ne dis rien pour ne pas le perdre, car pour lui faire l’amour est indispensable et devrait être quotidien , voir plus. Je vais devoir me séparer un jour, car je ne vais pas supporter ça encore longtemps, mais je vais souffrir d’un chagrin d’amour et de solitude, et j’ai peur. Existe t’il des sites de rencontres Suisse afin de trouver quelqu’un de compatible dans le futur? ou suis-je condamnée à finir ma vie seule?
Bienvenue au club !
Tout ce que tu écris, je l’ai vécu aussi…Exactement pareil (j’avais même encouragé mon mari à avoir des maîtresses pour qu’il me laisse en paix sans souffrir d’un manque dans ce domaine)…
J’ai maintenant 65 ans et j’ai le grand bonheur (que je savoure pleinement) de vivre seule depuis 10 ans…Je n’ai jamais été si heureuse de ma vie ! Je m’étais pourtant mariée sans amour, juste par peur de vieillir seule !…Si j’avais su comme c’est mieux qu’une vie de simulations et de concessions …
Mais sans cette expérience j’aurais peut-être moins apprécié ?
Ne gâche pas ton présent par peur de l’avenir
Courage !
Nous souhaitons vous présenter notre court-métrage « JE N’AI JAMAIS » qui j’espère contribuera également à faire comprendre ce qu’est l’asexualité.
https://www.festivalnikon.fr/video/2018/1186?lang=en
Lors d’une soirée arrosée entre potes, le jeu “je n’ai jamais” commence et ne tourne finalement qu’autour d’histoires de cul que tous partagent avec une grande simplicité. Camille, elle, ne boit pas et semble de plus en plus mal à l’aise à mesure que son tour approche. Elle ne se sent pas à sa place et pour cause, elle ne leur a jamais révélé qu’elle était asexuelle…
N’hésitez pas à soutenir le film ;)
a écouter : http://radiorageuses.net/spip.php?article992
Personnellement, ça fait un moment que je sais que l’asexualité existe, mais je ne me suis posé la question de savoir si je l’étais que très récemment. Jusque là, j’étais en gros dans une optique « on verra bien ce qui arrivera » – d’autant plus facile à tenir que je n’ai jamais eu la moindre relation sexuelle ou amoureuse. Mais en lisant des témoignages de personnes aces, j’ai commencé à réaliser que j’étais incapable de dire si j’avais déjà ressenti de l’attirance sexuelle. Or, plus je lis de témoignages, plus j’ai l’impression que, ne pas avoir la moindre idée de ce qu’est sensée être l’attirance sexuelle, est un point assez révélateur.
Du coup, je commence à me dire que ce genre de définition un peu synthétique, bien qu’essentielle, s’adresse presque plus aux personnes non-asexuelles (y a-t-il un mot, au fait ?) qu’aux personnes aces. Je veux dire : « Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle », c’est très bien, mais comment est-ce que je suis sensée savoir si je ressent ou non une émotion dont j’ignore la teneur ? C’est une définition presque plus facile à comprendre pour une personne pas ace, parce qu’elle sait ce qu’est l’attirance sexuelle. On n’explique *jamais* ce qu’est l’attirance sexuelle, parce que c’est sensé être tellement évident.
Pour faire un parallèle : on a ce cliché classique, dans les romans d’amour, du « je ne sais pas si je suis amoureux.se, parce que jusque là, je n’ai jamais identifié ce qu’était sensé être le sentiment amoureux. » Et les personnages autour de tenter de donner des définitions plus ou moins poétique de la chose.
Aujourd’hui, je sais que je n’ai jamais été amoureuse, parce que je ne me reconnaît dans aucune des descriptions et définitions qu’on fait de l’amour. Mais je ne suis pas capable de dire la même chose à propos de l’attirance sexuelle, parce que les définitions ne courent pas les rues.
Jusque là, j’ai l’impression d’avoir vu bien plus de tentatives d’expliquer l’asexualité à des personnes pas aces qu’à de potentielles personnes aces. Je sais que l’asexualité existe depuis des années, et ça fait un mois à tout casser que je me pose la question personnellement. Et ça me fait me demander combien de personnes aces passent à côté, non seulement parce qu’elles n’en connaissent pas l’existence, mais aussi parce que les définitions basiques ne leur parlent pas. J’ai lu des témoignages qui disaient que c’était plus difficile de s’identifier en tant que personne ace qu’en tant que personne homo ou bi, parce que comment puis-je dire que je ne ressens pas une émotion que je ne comprends même pas ?
Après, tout ça reste mon ressenti personnel de la chose, et j’ai mis du temps à fouiller le sujet parce que je n’éprouve pas particulièrement le besoin de me définir précisément. D’autres personnes le vivent sûrement autrement. Je me disais juste que mes difficultés de compréhensions étaient probablement partagées, au moins par une petite partie des concerné.es, et ça me semblait important d’en parler.
Je vais m’arrêter là, je crois. Merci d’avoir pris le temps de lire ce paver jusqu’au bout.
Très bonne journée à tout le monde.
PS : Vous avez le droit de ne pas savoir, vous avez le droit de changer, vous avez le droit de vous tromper. Y compris concernant votre/vos orientation(s) sexuelle/romantique ou votre genre.